Les médias sur la diversité : les fictions remplacent la réalité

En phase avec les diverses périodes d’immigration qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale, les médias ont tenté d’accompagner et de suivre les mutations de la société. La question centrale qui animait cette volonté restait toutefois sensible : fallait-il ouvrir des créneaux spécifiques sur l’immigration et sur la diversité (que l’on ne nommait pas encore ainsi à l’époque) dans les grilles de programmes ? Ou valait-il mieux que ces questions traversent l’ensemble des programmes ?
 [1]

Ce sont notamment des opérateurs audiovisuels publics qui ont été investi d’une mission d’intégration et du traitement spécifique de ces questions [2]. Tant en France, qu’en Belgique, des émissions ont été programmées sur les chaînes de service public. Ces émissions, aujourd’hui plus rares et moins spécifiques, ont subi une lente évolution : leur fonction « intégrative » a laissé place à une fonction devenue davantage « culturelle ».

Interwallonie

Dans les années 70, la RTBF se préoccupe de l’accueil et de l’information des personnes d’origine étrangère. Sous l’intitulé Interwallonie, diverses émissions visent à cibler les communautés de manière spécifique et « cloisonnée ». Chaque communauté ayant son émission. « Les émissions de radio d’une heure étaient hebdomadaires ; les émissions de télévision de trente minutes étaient mensuelles. Ces programmes diffusés à l’intention des travailleurs de première génération étaient en langue d’origine et chaque émission était destinée à une communauté particulière. Nous avions Ciao Amici pour les Italiens, Paravosotros pour les Espagnols, Ileikoum pour les Arabes et les Maghrébins, ou Hasret pour les Turcs » racontent Khiti Benhachem et Mehrdad Taghian [3]. « Ces émissions remplissaient deux missions : donner des informations services sur la Belgique, le pays d’accueil. Des informations à propos du système scolaire, du droit au travail et de la santé, … Ces programmes diffusaient également de la musique, des chansons, des sketches de théâtre pour répondre à la nostalgie que pouvaient éprouver ces travailleurs immigrés de première génération loin de leur pays d’origine. »

Ce modèle d’émissions spécifiques cadre bien dans le modèle de l’époque, celui d’une politique encadrée d’accueil de main d’œuvre étrangère. Dans cette immigration contingentée, le public est « homogène » dans certaines de ses caractéristiques : il est constitué de « primo-arrivants », de « travailleurs », privés de liens avec leur pays d’origine et dont le besoin d’informations et de programmes adaptés à leur situation est assez défini.

Mais deux évolutions majeures interviendront. D’une part, le public lui-même va évoluer. La confrontation avec le pays d’accueil sera d’autant moins difficile qu’avec le temps des repères peuvent se construire. Les primo-arrivants s’installent, les familles s’agrandissent. Les deuxième et troisième générations apparaissent. Nées ici, ces générations ne sont pas « migrantes » au même titre que leurs parents. L’intégration n’est pas gagnée non plus tant les discriminations restent réelles, comme celles relatives à l’école ou à l’emploi. Avant d’être « travailleur » ou « exclu du système du travail », ils sont aussi « jeunes » ou « étudiants », …

D’autre part, les technologies de la communication vont permettre d’estomper la barrière physique de l’éloignement géographique. La possibilité de capter les chaînes étrangères (du pays d’origine) d’abord via le câble, ensuite via le satellite ou le Web vont modifier les attentes par rapport aux émissions proposées dans le pays d’accueil. Ces deux évolutions amèneront à redéfinir l’offre d’émissions et de programmes sur la diversité. Tout d’abord, la cible va s’élargir. Alors qu’elles ciblaient des communautés particulières de manière assez cloisonnée, ces émissions vont viser un public plus mélangé et plus large, y compris « belge ». Ensuite, les contenus vont se diversifier.

De Sinbad au nord-sud

Sur la RTBF, l’exemple de l’émission Sinbad, qui prend le relais d’Interwallonie, est éclairant.
Ici, le repère de l’année 1991 est important. Outre les élections législatives de novembre qui donnent une forte poussée de l’extrême-droite , l’année avait aussi vu (en mai) des émeutes agiter certains quartiers de la capitale à forte proportion de « jeunes d’origine étrangère ».
« C’est après ces événements que le magazine Sinbad est né sur les antennes de la RTBF. La particularité de Sinbad résidait dans le fait que si les sujets traités dans cette émission parlaient spécifiquement du phénomène de l’immigration et de ses conséquences, de la multiculture et de l’interculture et d’une façon générale de la diversité culturelle dans la société, il s’adressait à tous les téléspectateurs. Pour être un lieu de rencontre et de connaissance mutuelle, il fallait réunir devant l’écran tous les publics et non un public spécifique. [4]. »

En 2002, Sinbad devient 1001 cultures. Avec la même volonté de montrer aux Belges qui sont ces « nouveaux » voisins. Ces émissions permettront aussi à de nombreux artistes « issus de l’immigration » de pouvoir avoir un accès aux médias et de présenter leurs créations à un large public. Aujourd’hui, l’émission 1001 cultures a été supprimée.

La diversité version Nord-Sud

Entre les premiers moments des émissions destinées aux « nouveaux arrivants » et l’offre actuelle, bien des chemins ont été parcourus. Pour synthétiser l’évolution en une formule raccourcie, l’on pourrait illustrer que l’on est passé d’émissions qui expliquaient « Comment s’intégrer dans une nouvelle société » (la Belgique expliquée aux immigrants) à des programmes qui apprennent « Comment vivre ensemble ? » (et qui intègrent la question « les autres expliqués aux Belges » …).

Ensuite, si la composante culturelle de ces émissions a été prégnante, elle laisse place aujourd’hui à une approche davantage « Nord-Sud ». En témoignent, les dernières émissions de la RTBF qui ouvrent spécifiquement à cette découverte de l’altérité ou de la diversité. En TV, la grille des programmes 2009-2010 compte deux émissions qui pourraient globalement se prévaloir de cet héritage...
Planète en question [5] se définit comme « le magazine du développement durable et des relations Nord-Sud. L’émission montre, par des exemples concrets, des projets, des portraits, l’interdépendance des pays du Nord et ceux du Sud. Notre monde est plus que jamais « un seul monde ». Nos destins s’entrecroisent. Notre avenir est commun. Les problèmes que vivent les pays du Sud sont aussi les nôtres. Planète en question propose une nouvelle vision du monde, non pas catastrophiste, mais humaine et dynamique ».

’un autre côté, Reflets Sud [6] se veut « le miroir de tout ce qui valorise le Sud si souvent présenté à travers des images de désolation et de catastrophes. Reflets Sud montre un Sud qui travaille, aux richesses humaines et culturelles insoupçonnables et qui apporte sa contribution modeste mais importante à un monde guetté par la déshumanisation. L’émission nous aide à mieux comprendre ses populations et leurs cultures ». A noter que les productions sont majoritairement réalisées par les télévisions du Sud membres du CIRTEF [7] .

En radio, parce qu’elle donne aussi des échos de la diaspora africaine de Belgique, l’émission Afrik’Hebdo [8] pourrait aussi être citée. Elle se présente comme « magazine d’information centré sur l’actualité en Afrique, la RDC et la région des Grands Lacs. Au rendez-vous : politique, vie sociale, développement, coopération, environnement, culture...avec des reportages, des invités et deux revues de presse. Une émission Nord-Sud présentée par Simone Reumont, avec la participation de journalistes congolais, rwandais, burundais ».

Si l’hypothèse de ce dernier glissement se vérifie, l’on constatera que les pays de l’Est ou d’Asie ne sont toujours pas plus concernés qu’avant par ces émissions…

Contexte mouvant

L’évolution de ce type d’émissions sur la diversité est assez conforme aux évolutions qu’a subies la société belge et aux transformations des vagues d’immigrations elles-mêmes. Des premiers pays assez ciblés (dans lesquels la Belgique installait des bureaux de recrutement), l’immigration est devenue plus diffuse et compte de nouveaux pays d’origine. L’ouverture de l’Union européenne et l’accession de pays de l’Est à ce nouvel espace d’échange a également profondément modifié les profils des néo-arrivants.

Dans ce contexte mouvant, il faudra suivre avec attention la place même des opérateurs audio-visuels de service public en matière d’offre d’émissions spécifiques sur la diversité. Si ces émissions ont su s’adapter au contexte en évolution ; elles ont aussi été confrontées aux plans d’économies que ces opérateurs publics ont dû mettre en place. Mais, plus fondamentalement, ce type d’émissions « généralisante » risque de ne pas correspondre aux attentes des nouveaux arrivants. Tout d’abord, parce que ces émissions ont signé l’arrêt d’émissions en langues étrangères. Ensuite, proposer aujourd’hui un type d’émission spécifique à la manière des années septante ne serait pas non plus imaginable. Ne fut-ce que par le nombre de communautés aujourd’hui concernées…

Et au relatif désinvestissement des opérateurs publics [9] a correspondu un développement d’opérateurs privés (souvent commerciaux) faisant offre de programmes spécifiques ou ethniques (Télés-satellites ou Web-TV). Ce morcellement des audiences faisant même craindre le développement d’un communautarisme télévisuel… Dès lors, la question qui se pose est de savoir si les médias de la diversité pourront suppléer ou compléter les médias sur la diversité ?

L’expérience française

En matière d’émissions spécifiques liées à l’immigration et à la diversité, la réalité française a été assez similaire à celle vécue en Belgique. Le Fonds d’action et de soutien pour l’intégration et la lutte contre les discriminations (FASILD) jouant carrément un rôle de production. L’émission « Immigrés parmi nous » (inaugurée en 1975) est rebaptisée « Mosaïque » en 1976. Les objectifs sont similaires : faire connaître la culture des étrangers vivant en France, permettre aux immigrés de garder des liens avec leur pays d’origine, permettre la rencontre entre communautés. « Mosaïque » tiendra 10 ans. Son déclin sera du à la surreprésentation de certaines communautés, à la sous-représentation africaine et à sa difficulté à couvrir l’immigration (récente) des pays de l’Est et de l’Asie.

En 1987, « Ensemble aujourd’hui » prend le relais. « Ce magazine a pour objet de s’adresser " aux Français et aux étrangers " et doit s’attacher à intégrer ces derniers à la société française plutôt qu’a explorer leurs identités et différences. Cette nouvelle émission aura une durée de vie très limitée. [10] » Entre 1987 et 1994, une période de turbulence s’ouvre pour ce genre d’émissions. Sur FR3, « Rencontres » (1989-1991) tente de poursuivre l’expérience. En 1991, FR3 auto-produit « Saga-Cités ». Une émission qui « veut rompre avec les stéréotypes habituels sur la banlieue et prône une démarche nouvelle. Axé sur la vie des jeunes dans les cités, le magazine se fait remarquer par son regard à contre-courant des images catastrophistes habituellement diffusées sur la banlieue. Déplacé plusieurs fois dans la grille par la chaîne, il finit lui aussi par perdre peu à peu sa visibilité et sera supprimé en juin 2002, en dépit des remous provoqués par cette décision au sein de la presse, mais aussi du monde associatif. Saga-Cités a été le dernier magazine à traiter régulièrement et à se consacrer spécifiquement aux thématiques des banlieues, de l’immigration, de l’intégration et plus globalement du " vivre ensemble " » [11].

En France, face à la multiplicité de l’offre télévisuelle qui se développe et au fait que le sujet de l’immigration est devenu davantage un sujet de « faits de société » abordé par l’ensemble des formats (documentaires, magazine, fictions, …), l’effort se consacrera au soutien à la production. Comme l’exemple de la fiction « Plus belle la vie » (2004), soutenue par le FASILD.

Une cartographie en construction

Commanditée par la Fondation Roi Baudouin, une recherche est en cours afin d’établir une cartographie des médias « sur » et « de » la diversité en Belgique. Menée par Massimo Bortolini du Centre Bruxellois d’Action Interculturelle (CBAI), cette cartographie n’est pas encore achevée.
Pour Massimo Bortolini, « les médias sur la diversité sont les médias consacrés à la diversité émanant d’institutions et d’organisations « non-communautaires ». Ils abordent les questions liées aux phénomènes migratoires, à la multiculturalité et à l’interculturalité, au racisme ». Pour ces médias sur la diversité, trois publics cibles sont identifiés : « Ils sont destinés aux professionnels des secteurs social, culturel, éducatif, aux nouveaux migrants ou à un public plus large intéressé par ces problématiques . [12] ». Ces médias ne ciblent donc pas directement une « communauté » particulière.

Dans cette ébauche de cartographie, on retrouve notamment des publications éditées par des associations : Centres d’Action Interculturelle (CBAI-Bruxelles, CAI- Namur) ; des centres régionaux d’intégration (Charleroi, Région du Centre) ou par leur fédération ; le site Internet du centre pour l’Egalité des Chances ; … En télévision, la télévision locale « Télé Bruxelles » est mentionnées pour trois émissions sur la diversité. En radio de service public, la cartographie mentionne la RTBF avec les émissions « Le monde est un village » ou « Les Belges du bout du monde ». Mais elle propose aussi d’y inclure l’émission « Et Dieu dans tout çà ? », ainsi que « Quand les jeunes s’en mêlent ». Ces dernières émissions témoignant sans aucun doute du fait que s’il n’y a plus d’émissions spécifiquement vouée à la diversité, la diversité serait un sujet présent partout et serait « transversale »…

Divertissement et fictions : objectif diversité !

Si la série française « Plus belle la Vie » montre bien que le focus de la diversité a quitté la seule sphère de l’information et des émissions spécifiques (de type magazines), pour s’étendre à celle du divertissement et des fictions, cet exemple est loin d’être le seul. Un récent colloque organisé par l’UER (Union Européenne de Radio-Télévision) [13] a montré - en matière de télévision - la multiplicité des créations où la diversité s’affiche d’une nouvelle manière.

Côté « divertissement », le fait d’avoir des chanteurs et des sportifs issus de la diversité n’est pas neuf… L’industrie musicale et l’industrie sportive ont depuis longtemps été des niches pour des talents issus de la diversité. Mais d’autres talents sont aujourd’hui mis en avant, comme les émissions humoristiques « Goodness gracious me » (Grande Bretagne) ou « Rayman is late » (Pays-Bas) où les personnages et/ou l’animateur-humoriste sont issus de la diversité.

Côté « fictions », la production de séries fait aujourd’hui une large place à la diversité, sans que l’on ne s’en rende parfois plus compte... « The Unit : commando d’élite » (CBS – USA) n’est-il pas sous les ordres d’un commandant noir ? Et « Grey’s anatomy » reflète visiblement la diversité interculturelle américaine (ABC – USA). Mais si ces producteurs « saupoudrent » de la diversité dans séries « traditionnelles », d’autres créations sont davantage immergée dans la diversité, voire en font le sujet de leur programme.

Stephan GRAWEZ

Novembre 2010

(Cet article sera également publié dans le "Dossier de l’Éducation aux Médias" N°6 - à paraître début 2011 - " Médias sans Frontières : Productions et consommations médiatiques dans une société multiculturelle ")

Petit florilège non exhaustif :

East Enders Série fiction BBC 1 (GB) Un quartier londonien fictif. La vie quotidienne et professionnelle de familles anglaises, turques, polonaises, africaines, asiatiques, … Un soap opera qui réalise l’une des meilleures audiences en Grande Bretagne
Goodness Gracious Me (Delhi Royal) Série humoristique BBC 2 (GB) Des jeunes anglais d’origine indienne qui veulent être plus britanniques que les britannique et se moquent volontiers de leur culture.
Émission diffusée durant 3 saisons (1988-2001) sur BBC 2 (diffusée en France sur Comédie TV)
La fille au fond du verre de saké Série - fiction Canal+ (F) Série qui met en scène la communauté chinoise à Paris
La petite mosquée dans la prairie Série - fiction CBC TV (USA) diffusé sur Canal+ La version « diversité » d’une série très connue
Mama tu no mires Série documentaire Antena 3 (S) Des jeunes espagnols partent à la découverte de la culture d’autres pays
Melting pot café Série - fiction RTBF (B) L’histoire d’un vieux café des marolles, où les gens sont témoins des bouleversements et des menaces dues à l’évolution du quartier
Muslim driving school Série documentaire BBC 2 (GB) Rencontre de personnage issus du monde arabe à partir de leur expérience d’apprentissage de la conduite automobile
My big fat gypsy wedding Série documentaire Channel 4 (GB) Gens du voyage et coutumes
Plus belle la vie Série - fiction FR3 (F) Un quartier de Marseille avec la vie quotidienne bariolée.
School Pride Réalité TV NBC (USA) Chaque semaine, la caméra suit des professeurs, étudiants et volontaires qui décident de rénover leur école publique « délabrée »…
The Event Série - fiction NBC (USA) Série de politique fiction avec un président noir
The N°1 Ladies Detective Agency Série - fiction HBO (USA) La célèbre Mma Ramotswe, détective au Botswana (de l’écrivain Alexander McCall Smith) mise à l’écran. Série tournée au Botswana.
Tower block of common Téléréalité Channel 4 (GB) Des hommes politiques sont insérés dans la vie quotidienne de britanniques pour partager leur vie et découvrir leurs difficultés
Turkish für Anfänger Série Documentaire ARD (D) Exemples de vivre ensemble entre familles turques et allemandes

[1Cet article constitue le deuxième élément d’un ensemble de trois articles.
Retrouver l’introduction et le premier article : « De la diversité dans les médias : un patchwork chamarré » [http://www.media-animation.be/De-la-diversite-dans-les-medias-un.html]
Lien vers le troisième article « Les médias de la diversité : canaux d’émancipation ou ilots identitaires ? » : [http://www.media-animation.be/Les-medias-de-la-diversite-canaux.html

[2On est donc bien dans une offre où l’opérateur est « extérieur » à la communauté.

[3Khiti Benhachem et Mehrdad Taghian « Une expérience de la RTBF », in Agenda Interculturel, N° 239-240, Janvier-Février 2006, CBAI, Bruxelles. Les auteurs de cet article sont à l’époque producteurs de l’émission « 1001 Cultures » sur la RTBF.

[4Khiti Benhachem et Mehrdad Taghian, idem

[5RTBF TV - La Deux. Diffusé quatre fois par an.

[6RTBF TV - La Deux. Hebdomadaire.

[7Conseil International des Radios-Télévisions d’Expression Française - www.cirtef.org

[8RTBF Radio - La Première. Hebdomadaire.

[9Même s’il est bon de souligner que 80% des émissions (information, divertissement, fictions) relatives à la diversité sont produites par des opérateurs publics de télévision.

[10Claire FRACHON et Véronique SASSOON (coordinatrices), « Médias et Diversité – De la visibilité aux contenus », Ed. Karthala et Institut Panos, Paris, 2008. (Page 33)

[11Idem, page 35.

[12Fondation Roi Baudouin, « Cartographie des médias de la diversité – Rapport provisoire ». Document interne. Juin 2010.

[13Diversity Show 2010 - Colloque « La diversité culturelle dans les médias : réalité ou utopie ? » organisé par la RTBF et l’UER, Bruxelles, le 18 novembre 2010. UER : www.ebu.ch

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