Black-out et médias : un problème, plusieurs solutions

L’annonce d’une hypothétique pénurie d’électricité Belgique n’a pas manqué de faire couler beaucoup d’encre. Face à la situation, chaque acteur de la société communique sur ce scénario… à sa manière ! Ce texte propose d’identifier comment les acteurs de la société problématisent le phénomène afin d’en décoder leur point de vue et leurs intentions.

Lors de l’été 2014, les centrales Doel 3, Doel 4 et Tihange 2 sont mises à l’arrêt. Une décision qui rend indisponible 50% du parc nucléaire et fait apparaitre le spectre d’une pénurie d’électricité [1] pour l’hiver 2014-2015. Une situation bien inhabituelle.

L’histoire d’une société coupée d’électricité

Et si le black-out s’abattait sur la Belgique ? Il s’agirait là d’une véritable brèche dans l’idée du fonctionnement normal de la société : le citoyen s’attend à avoir de l’électricité en suffisance. Selon Jerome Bruner, qui s’est intéressé à la place du récit dans la société, la réponse sociétale face à une norme en crise (avoir de l’électricité en suffisance) peut se trouver dans le récit. Selon lui, la société assiste alors à l’émergence de récits qui viennent constater la rupture de la normalité : « Nous apprenons à nous protéger et à agir sans risque. Pour y arriver, nous sommes guidés par notre aptitude à développer toutes les histoires possibles. Inventer des histoires et les partager : c’est ce qui nous rend si adroits à imaginer ce qui aurait pu se produire si… » [2]. A ce titre, le plan de délestage [3], organisé et géré par Elia [4] correspond bien à cette idée : envisager un scénario possible (le plan de délestage) pour contrer l’éventualité d’une rupture de la norme (pénurie d’électricité).

Le scénario du black-out et du délestage sont tous deux des récits car en tant que tel : « nous invite à poser des problèmes, il n’est pas là pour nous dire comment les résoudre. Il nous parle d’une situation de crise, du chemin à parcourir, et non du refuge auquel il mène » [5]. Il faut bien dire que si le plan de délestage permet hypothétiquement d’éviter le black-out, il ne nous dit rien (ou très peu) sur des risques de pénurie en Belgique [6].

Face au problème, des points de vue …

Il y a un intérêt certain à s’intéresser sur la manière dont les différents acteurs communiquent leur vision du problème : comment racontent-ils le problème ? Comment espèrent-ils le solutionner ? En ce sens : il n’y a jamais une seule manière de présenter un problème et chaque acteur présente le problème dans le paysage de son « monde ». Dans cette perspective le récit du black-out prend systématiquement forme dans le contexte de l’acteur qui raconte la crise.

Les méthodes de l’éducation aux médias permettent d’analyser différents discours traitant d’un même thème [7]. L’intérêt est de capter les différences entre les messages, et ce, sur différentes variables (Cfr plus bas) qui permettent d’identifier le monde de l’acteur. Pour la réalisation de ces quelques lignes, le corpus sera constitué de deux pages Internet (une d’un fournisseur d’énergie, une d’un parti politique) et d’une vidéo (d’une télévision universitaire [8]). Pour chacun des éléments du corpus, il est possible de lire en filigrane : le public auquel le média s’adresse, la manière de problématiser la pénurie d’électricité (quel est le problème ?), les intentions de l’auteur (que cherche-t-il à produire comme effet auprès de son public ?) et enfin elle est témoin d’une idéologie qui en découle. La démarche proposée ici peut s’appliquer à d’autres problématiques de société. Ainsi l’exercice peut par exemple s’appliquer à la thématique de la sécurité nucléaire, les OGM,... Tant de dossiers sur lesquels l’espace médiatique fait co-exister des discours qui problématisent la question de manière différente : politique, économique, sécuritaire, écologique…

D’un fournisseur d’énergie

Parmi les différents acteurs qui ont communiqué sur le problème, les fournisseurs d’énergie occupent une place considérable dans l’espace médiatique : Electrabel, Luminus, Lampiris, Essent... Bien entendu l’enjeu est de taille. En temps de crise, l’entreprise veut préserver son image et démontrer au public qu’elle est apte à faire face à la situation. Le cas de Lampiris est intéressant : la société a mené une vaste campagne de communication et a réussi à récupérer le scénario du black-out à ses fins. Un succès rendu visible par un article de l’Echo [9] publié à la fin du dossier du black-out. L’article titre : Lampiris a tiré son épingle du jeu dans le dossier du black-out. Mais qu’a fait l’entreprise pour arriver à un tel résultat ?

Tout d’abord, et cela est de bonne guerre, la communication est orientée vers le consommateur. Sur son site Internet, Lampiris place un onglet spécialement dédié au black-out [10]. Outre la reprise du plan de délestage, deux éléments apparaissent : d’une part un service d’alerte sms qui prévient le consommateur en cas de risque de délestage, mais aussi une page qui reprend « les 10 gestes pour économiser de l’énergie ». Deux pages très complémentaires dans même plan de communication.

Avec le système d’alerte sms, Lampiris communique vers toute personne qui désire être informée de près (client Lampiris ou non) sur le dossier. Un service qui a remporté un certain succès puisque 140 000 personnes étaient inscrites à ce service [11]. En cas de risque de Black-out, Lampiris envoie un sms d’alerte aux personnes inscrites. Une fois le sms envoyé, le destinataire est invité à réduire (temporairement) sa consommation d’électricité pour « soulager » le réseau. Profitant de son public capté, le fournisseur propose un grand test national. Ainsi le 27 novembre 2014, chaque personne inscrite a reçu un sms lui demandant de diminuer sa consommation d’électricité. Aucun risque réel de black-out, c’est un simple test. Ce dernier est couronné de succès : d’une part pour « l’intérêt public » puisque les belges ont consommé entre 150 MW et 200 MW de moins qu’attendu. D’autre part, la marque a réussi sa communication puisque grâce à des communiqués de presse [12] elle s’assure une bonne couverture médiatique (articles de presse [13] mais aussi JT [14]). Une (sur)exposition de la marque dans les médias d’information avec une connotation positive. C’est ce que témoigne l’article de l’Echo qui rapporte : « quand on demande aux personnes sondées ce qu’elles pensent des informations reçues de leur fournisseur d’énergie, Lampiris reçoit une note de 5,7 sur 10 contre 3,4 sur 10 pour Luminus et 3,5 sur 10 pour Electrabel ». C’est ce qu’on appelle un plan de communication bien rodé !

Ensuite, le site Lampiris propose également les « gestes pour économiser de l’énergie en cas de risque de pénurie » [15]. C’est vers cette page de conseils que les personnes alertées par sms étaient invités à consulter. A ce niveau, il est intéressant d’observer cette page car elle modélise une communication particulière entre les clients et le fournisseur. Ainsi en cas de risque de black-out, le fournisseur préconise de couper : les radiateurs (2000W) et les fours électriques (2000W). Au vue des valeurs annoncées, le propos est bien légitime venant d’un fournisseur d’électricité. Mais le fournisseur ne s’arrête pas là. En plus de citer les appareils à utiliser avec parcimonie, il ajoute pour chaque électro-ménager un commentaire pour l’usager. Quand le fournisseur dit qu’il faut couper son radiateur électrique, il ajoute : « faites un bon feu ou utilisez votre chauffage au gaz ou au mazout ». Après avoir coupé son sèche-linge, il préconise au consommateur d’ : « utilisez un fil à linge et pas un sèche-linge… » Si le consommateur le peut oui ! Et sinon ? Que fait le consommateur ? Là il n’y a pas de réponse. Les exemples sont nombreux et pour certaines instructions, par sûr que tous les consommateurs puissent suivre les bons conseils de Lampiris faute de moyen, d’infrastructure…

Outre les appareils énergivores qui sont à proscrire, le fournisseur d’énergie se permet de sortir de son rôle en proposant à l’usager d’éteindre des appareils à très faible consommation comme par exemple… sa console de jeux. Chose assez étonnante car Lampiris précise qu’une console de jeu consomme : 0,020W… autant dire pas grand-chose par rapport à un électro-ménager ! A côté de cette recommandation, le lecteur peut lire le commentaire suivant : « Ne restez pas devant la console. Le monde réel n’attend que vous ». Au lecteur de se faire son avis sur ce qui ressemble plus à une opinion qu’à un conseil donné par un fournisseur d’énergie. Cette parenthèse mise de côté, personne ne condamnera cette page de conseils car celle-ci constitue une liste de conseils de bon père de famille. Cependant il est clair que le fournisseur cherche à atteindre un objectif avec les consommateurs : réduire sa consommation d’électricité. Et c’est même la priorité. Mais tout de même ces conseils projettent sur le consommateur des habitudes ménagères pas forcément compatibles avec son mode de vie. Aussi ces conseils peuvent témoigner d’un parti pris évidant (le cas du jeu vidéo est un bon exemple) mais également des représentations de son public assez questionnables (tous le monde n’a pas de solution alternative aux radiateurs électrique). Autant d’éléments qui méritent une lecture critique.

La communication pour l’entreprise est réussie. Aussi le fournisseur colporte une certaine vision du problème du risque de pénurie. La vision posée est avant tout une vision assez libérale et dépolitisée du problème dans la mesure où c’est au consommateur (client) de se prendre en main. C’est à lui qui revient la responsabilité de s’inscrire à la liste sms des alertes et à réduire SA consommation d’électricité. Un peu comme si le citoyen était le premier acteur de la crise : c’est lui qui consomme de trop pour le réseau et pas le réseau qui ne produit pas assez d’énergie pour lui. La résolution du problème passe alors par ses gestes, ses actions, bref l’enjeu de la pénurie devient la responsabilisation du citoyen. Il s’agit là d’une manière de poser la problématique parmi d’autre. Une manière de problématiser qui évince complétement la dimension politique par exemple.

D’un parti politique

La problématique ne pouvait pas échapper au monde politique. Celui-ci se devait d’en faire un enjeu de visibilité. La communication Internet du site Ecolo, via une de leur page, est un élément intéressant à mettre dans le corpus et à analyser. Principalement parce que la formation Ecolo est particulièrement sensible sur la question du nucléaire et est dans l’opposition (du gouvernement fédéral) au moment des faits. Pour l’analyse, la page sélectionnée [16] s’intitule « Le nucléaire en Belgique et le black-out en 15 questions. Toutes les questions que vous vous posez sur le nucléaire en Belgique en les menaces de black-out ». La page est signée Olivier Deleuze le 12 septembre 2014.
Concernant le public visé par la page, pas de quoi s’étonner : la communication est orientée vers l’électeur. Qui plus est, la page le précise bien : il s’agit des questions que VOUS (le lecteur/ l’électeur potentiel) vous posez. Puisque les questions sont orientées vers l’électorat, la plus part d’entre elles se voient teintées d’une dimension davantage politique que pragmatique (comme chez un fournisseur d’énergie) : est-ce que la loi de sortie du nucléaire de 2003 qui nous a conduits dans cette situation ?/ Face à ces problèmes d’approvisionnement ne faut-il pas prolonger les centrales nucléaires existantes ou en créer de nouvelles ?/ Pourquoi a-t-on redémarré les réacteurs de Tihange 2 et Doel 3 avant de les fermer à nouveau ? etc. Il s’agit ici de questions que le parti suppose dans le chef du lecteur [17]. Il y a donc bien une intention d’amener le lecteur à problématiser la question de façon politique. Par exemple dans les explications des causes du black-out, le lecteur voit apparaitre des considérations de l’ordre des relations internationales (import-export d’énergie entre nations) qui expliquent le problème, le black-out prend place dans le « monde » politique.
Les intentions de l’auteur se lisent aisément. Pour constater cela il est intéressant d’aller voir les réponses apportées par Ecolo aux différentes questions. Par exemple, le terme « il faut », revient régulièrement dans les réponses et renvoie inévitablement à ce qui ressemble très fort à un programme politique : « il faut conserver un horizon de sortie progressive du nucléaire  ; Il faut donc de toute façon les [NDLR : les centrales nucléaires] compléter par des centrales thermiques (gaz, charbon) ou hydrauliques qui assurent grâce à leur flexibilité l’équilibre du réseau ; Il faut créer une Communauté Européenne des Energies Renouvelables ; … ». Alors que le lecteur peut supposer que ces propositions figurent dans le programme d’Ecolo, il est peu probable que ces propositions fassent consensus dans le monde politique.

La dimension politique apparait aussi par moment comme plus militante, à ce titre la question 6 est intéressante : Pourquoi ne dispose-t-on pas de plus d’alternatives à l’énergie nucléaire ? Le lecteur peut lire la réponse : « La situation actuelle est le fruit du laxisme et du manque de décision des différents gouvernements fédéraux qui se sont succédé depuis le vote de la loi de sortie du nucléaire en 2003 [NDLR : année depuis laquelle les ECOLO sont sortis du gouvernement fédéral]. Si une transition énergétique avait réellement été promue par ces gouvernements successifs, dont Ecolo ne faisait pas partie, nous ne serions pas dès lors dans cette situation de chaos […] ». Ici aussi, il y a très certainement une volonté d’amener le lecteur à considérer le parti Ecolo comme résolveur du problème. L’objectif de ce texte n’est pas de lui faire diminuer sa consommation d’électricité (comme chez Lampiris) mais bien qu’il s’agit d’un problème fondamentalement politique. Bien entendu, la solution n’est pas loin du problème : le lecteur comprend entre les lignes que le parti vert est là pour portez ces propositions.

Ici le document aborde le sujet sous un autre angle qui vu précédemment : la prise de décision (la responsabilisation), la dénonciation des gouvernements précédents où Ecolo ne figurait pas. D’une certaine manière, la page Ecolo dit : « les personnes qui étaient au pouvoir ces dernières années n’étaient pas les bonnes ». Ainsi Les exemples sont nombreux en la matière et tous témoignent de cette politisation du problème. Récemment, la problématique annoncée autour du problème du black-out était celle de la consommation du citoyen, celle de la politique. Place maintenant à une nouvelle façon de voir le problème : une dimension plus technique.

D’une université

Sur son site Internet la télévision de l’Université de Liège (ULG TV [18]), propose une série de capsules Web sur des thématiques d’actualité bien précises. Durant ces capsules (environ 3 minutes), un journaliste pose des questions à l’expert pour le faire réagir à l’actualité. L’émission s’adresse vraisemblablement aux étudiants du campus mais également et plus globalement à la société. En effet, son vocabulaire reste accessible et entre assez peu dans les termes techniques. Dans une des émissions [19] vendredi 13h, le sujet est consacré à la thématique : Risque-t-on vraiment un black-out complet en Belgique ? L’invité est le Pr Jean Louis Lilien chercheur sur « les réseaux d’énergie électrique » à l’Institut Montéfiore. Ce dernier présente, de manière vulgarisée les risques du black-out, à la question : doit-on craindre un black-out en Belgique ? Il répond : « On peut sans doute répondre par l’affirmative, on ne sait pas dire quand. Mais il faut savoir que le black-out apparaitra d’une part si la production n’est pas suffisante et d’autre part si le transport et la distribution n’est pas suffisante pour avoir l’ensemble du système fonctionner correctement il faut renforcer le réseau. » Alors que cette explication semble cousue de fil blanc, la suite du propos qui aborde les solutions à aborder est plus surprenante : « Il faut l’exploiter [NDRL : le réseau] au maximum pour ça nous avons besoin d’intelligence et d’ingénieurs, s’il vous plait envoyez-nous des étudiants, nous en manquons cruellement pour nos projets de recherche qui sont indispensables pour assurer à l’Europe un avenir renouvelable ou soutenable ». Ainsi le black-out est l’occasion de faire la promotion de la faculté pour attirer des étudiants qui sont présentés comme la solution au problème. Ici la solution est qui est proposé n’est pas tournée vers le consommateur qui doit être vigilant à sa consommation d’énergie ni même vers le politique mais vers les infrastructures techniques ; son amélioration et le renforcement grâce aux gens qui y travaillent. C’est presque dans une vision technophile (ce sont les technologies qui rythment la société) qui se solutionne le problème. Une dimension probablement vraie mais finalement assez peu relayée (qualitativement) par les médias.

Sur une même problématique les acteurs démultiplient les univers. Chaque univers s’appuie sur un élément mis en tension (qui est l’objet du récit) créant presque une psychose autour de lui. Lampiris propose de crée un monde où le kilowatt/heure est l’élément à surveiller. Ecolo renvoie à la notion de responsabilisation du politique, ce n’est pas le citoyen qui est la source de la crise mais le gouvernement. A sa manière, l’Université de Liège renvoie vers un monde plus technique en demande d’optimisation pour l’homme (« nous manquons cruellement d’étudiants »). Différentes crises qui à peu de chose près en disent plus sur les acteurs qui s’exprime que sur le black-out… qui n’a pas eu lieu.


Finalement, la Belgique n’a-t-elle pas vécue le black-out ?

La question mérite d’être poser : alors que le black-out a effectivement été évité, son scénario a quand même été omniprésent au sein de l’espace médiatique. Tout cela rappelle les théories de Jean Baudrillard [20] selon lesquelles la société contemporaine est davantage dominée par les signes du réel (des simulacres) que par la réalité elle-même. Formuler autrement : la carte aurait plus d’importance que le territoire qu’il désigne. L’auteur prend comme exemple la télé-réalité, qui, selon lui n’a de réalité que le nom. En effet la critique repose sur l’artificialité de ce type de programmes (la réalité est donc évacuée), il n’en reste plus que le signe, sa prétention du réel. Cette critique est-elle applicable au cas du black-out ? L’ensemble des discours médiatiques sur le black-out (et particulièrement le test national de Lampiris qui a mis en branle un système d’alerte pour de faux) n’a t-il pas crée une « simulation » de black-out durant cet hiver ? A défaut de le penser sous cette forme, beaucoup de belges ont quand même eu un sentiment de surmédiatisation du phénomène. En janvier 2015 un sondage de la fédération des consommateurs industriels d’énergie (Febeliec) annonce que 7 belges sur dix ne croit plus à un risque de black-out, plus encore, trois personnes sur quatre considèrent que la médiatisation autour du black-out a été excessive : omniprésence du débat dans les médias, le test « grandeur nature » de Lampiris, d’autres y lisent une volonté de manipulation [21]. De quoi relancer la question du black-out sans en voir la couleur. Il est vrai que pour un événement qui ne s’est pas produit la société a tout de même énormément donné d’elle-même en communiquant et en simulant… Cependant, qui a tiré quelle leçon de cela ? La réponse sera apportée à l’hiver 2015-2016 lors du prochain (simulacre ?) de black-out.

Martin Culot

[1Coupure électrique générale sur un territoire, soudaine et imprévue. Sa durée peut varier entre 4 heures et 72 heures.

[2J. Bruner, Pourquoi nous racontons-nous des histoires, Le récit au fondement de la culture et de l’identité, Retz, Paris, Page 30.

[3Coupure de courant organisée et prévue une semaine à l’avance. Elle dure de 2 à 5 heures et s’applique sur un terrain défini, en fin de journée. La Belgique est en 6 zones de délestage.

[4Gestionnaire du réseau et transport d’électricité.

[5J. Bruner, Ibidem, Page 22.

[6Etat des lieux, contexte, perspective…

[7Pour cette partie nous présenterons un échantillon choisi arbitrairement de différents acteurs de la société qui se sont montrés omniprésent lors de ce dossier.

[8Bien conscient que cette réflexion pourrait s’étendre à beaucoup plus d’acteurs, il est toute fois préférable de limiter le corpus.

[9Op.cit.

[10http://www.lampiris.be/fr/blackout (consultée le 3 juillet 2015).

[11https://www.lampiris.be/fr/resultats-du-test-national-blackout (page consultée le 6 juillet 2015).

[12http://www.lampiris.be/fr/communique-de-presse-blackout (page consultée le 3 juillet 2015).

[15https://www.lampiris.be/fr/que-faire (consulté le 16/07/15).

[17Rien n’indique sur la page que les questions ont été récoltées effectivement chez le lecteur.

[19Malheureusement non datée.

[20J. Baudrillard, Simulacres et Simulation, Galilée, Paris, 1981.

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